Six élèves du Campus étaient présents pour ce premier temps, la présentation lue par Jade a été applaudie.
S’en est suivie la présentation du saint patron, le bienheureux Carlos ACUTIS, jeune de 19 ans décédé d’une leucémie foudroyante, nommé le Geek du Seigneur par son travail sur la constitution d’expositions numériques et sur ses recherches autour des miracles eucharistique du monde entier. Une phrase a retenu notre attention : nous naissons tous comme des originaux mais nous mourrons trop comme des photocopies.
La messe très bien animée fut un temps de ressourcement intense appréciée par tous et nous rappelant une fois de plus qu’aimer à la manière du Christ nécessite de se ressourcer à la source de l’amour.
Le repas tiré du sac et partagé par certains a permis des échanges et prises de connaissance mutuelle.
Vint alors le temps des animations. Une quinzaine de lycéens se formant à l’animation, nommé BAFA, ont proposé des activités en tout genre créant une ambiance chaleureuse, détendue, alliant gourmandises, savoir-faire, rencontres, défis, échanges et créant de la surprise. Jeunes et moins jeunes jouant ou partageant des moments ensemble, prêtres et laïcs relevant des défis, enfants et parents profitant un maximum des activités mises en place et les estomacs affamés se réconfortant en mangeant une crêpe ou une barbe à papa cuisinées par les élèves. Tout cela au milieu d’une trentaine de collégiens internes permanents au Campus venus partager ce temps convivial intergénérationnel.
Quelle belle journée conclue par un chant à Marie et un Je vous salue Marie. Notre Archevêque nous a alors béni et envoyé enrichir nos lieux de vie des richesses partagées et reçues.
Bénir au nom de Dieu, c’est nous rappeler que Dieu dit du bien de nous, et qu’à son exemple, nous devons passer notre temps à dire du bien de celles et ceux que nous croisons non pour effacer les difficultés mais encourager à aller de l’avant quoiqu’il arrive. C’est tout le sens du message du Christ qui, par sa résurrection a vaincu la mort. Invitation que l’erreur est source de progrès, que la faute devient grande lorsque nous procédons à une remise en cause, que l’acte éducatif doit toujours être nourri de l’espérance que tout jeune a le potentiel pour construire sa vie du mieux qu’il peut à condition de croire en lui et de l’aider à croire en lui.
Nourrissons cette espérance.
Bernard VANDEN BERGHE, Adjoint de direction