Histoire de l'école
Un travail opiniâtre vient à bout de tout
Ce qu’aujourd’hui nous appelons « Saint-Christophe » constituait anciennement un grand domaine appartenant aux « Belliard », riche famille des Tournès.
L’héritière de ce vaste domaine, Hélène Belliard, célibataire de fort caractère, qui consacra sa vie à des œuvres de charité, décida d’aménager et d’agrandir le domaine en vue de servir d’hospice pour personnes âgées. Un hospice qui deviendra par la suite un orphelinat pour jeunes garçons. Hélas, ses efforts se soldent par un échec. Mais, la généreuse héritière reste accrochée à son rêve : constituer aux Tournès une formation professionnelle pour la jeunesse rurale du département.
Elle désigne alors comme légataire universelle son amie Madame Palisse et lui confie son rêve avec mission de le concrétiser. En octobre 1939, en pleine guerre, Madame Palisse se met en relation avec les frères lasalliens. Lors de la visite du domaine, le Frère Ariste Léonce, Conseiller du Supérieur Général, émerveillé par le site, fait un rapport favorable pour la réalisation de l’école. Saint-Christophe est né. Le rêve de Mademoiselle Belliard va se réaliser.
A l’époque, seul le château est en bon état mais il est insuffisant. Or, nous sommes en temps de guerre. C’est dans les difficultés de sa naissance que le Campus La Salle Saint-Christophe forgera sa devise : « Un travail opiniâtre vient à bout de tout ».
Dès 1940, des réunions, des conférences sont organisées afin de collecter les fonds nécessaires à la construction des locaux scolaires. La pose de la première pierre a lieu en novembre 1940. Petit à petit, à force de ténacité et de courage, l’aile neuve du château prend forme : 4 salles de classe, 1 chapelle, 1 dortoir… En octobre 1941, l’école ouvre ses portes à ses 25 premiers élèves. Dès 1942, elle abrite 45 jeunes.
Mais, lors d’une nuit glaciale, le 11 décembre 1945, une tragique épreuve s’abat sur l’institution. Un terrible incendie ravage l’atelier. Amis dévoués, généreux donateurs… nombreux sont ceux qui apportent leur soutien aux Frères. On reconstruit l’atelier.
Eau potable, nouveaux équipements, vignoble, développement du cheptel, élevage avicole… l’institution prend de l’ampleur dès 1948.
Le temps des bâtisseurs
1950 – 1960
Fidèle à la voie de Dieu, Saint-Jean Baptiste de la Salle consacra sa vie, ses forces, sa fortune à l’éducation de l’enfance pauvre et à l’établissement de l’Institut. Ses idées révolutionnent l’enseignement : l’éducation n’est plus réservée aux élites, l’enseignement se fait simultanément à tous les élèves et les contrôles sont réguliers, la lecture se fait en français et non plus en latin, les élèves découvrent la justice sociale, la solidarité et la responsabilité.
Sous l’impulsion de Saint-Jean Baptiste de La Salle, les frères du Campus La Salle Saint-Christophe ont su garder un esprit novateur, en pédagogie, en éducatif et en annonce d’évangile. De nombreux projets sont concrétisés : installation du Métagaz, construction d’un poulailler moderne, de grandes étables, aménagement d’une cave, agrandissement de l’école, création d’un parc d’agrément, plantation de fruitiers et nouveau dortoir.
Grâce au sérieux des enseignants et à l’efficacité des efforts entrepris, la petite école de l’après-guerre se crée une solide réputation et obtient en 1952 la reconnaissance officielle de Centre d’Apprentissage Agricole.
L'incendie de la renaissance
11 OCTOBRE 1962
Quand Saint-Christophe devint mixte
L'époque de la restauration
1988 – 2000
Les années 2000 à aujourd'hui...
Consolider les apprentissages fondamentaux qui ont été engagés au cycle 2 et qui conditionnent les apprentissages ultérieurs ; Permettre une meilleure transition entre l’école primaire et le collège en assurant une continuité et une progressivité entre les trois années du cycle.
